Rappelons que la mort n’est pas la fin de la vie ; c’est le terme d’une forme de vie, la vie terrestre, mais, pour le croyant, une autre vie l’attend dans laquelle il sera débarrassé de son enveloppe corporelle et, si Dieu le veut, il connaîtra alors une béatitude éternelle, débarrassé de toute souffrance, de tout souci !
De même, sur ce sujet, il nous est rapporté de nombreuses recommandations du Prophète (S.A.W) qui nous montrent combien, au lieu de se révolter contre Dieu, le musulman doit encore se rapprocher de lui en cherchant à se purifier pour la prière et l’invocation, sans oublier la lecture du Coran, en mettant toute sa confiance en celui qui détient le Pouvoir Suprême.
« Et chercher du réconfort dans la patience et la prière. Sans doute, la prière est une lourde obligation, sauf pour les humbles qui savent qu’ils dont appelés à rencontrer leur Seigneur et que le retour vers lui est inéluctable ».
« Quand la prière est terminée, continuez à invoquer Dieu, que vous soyez debout, assis ou couchés ».
Le musulman, en particulier s’il est malade, parfois immobilisés tirera un grand bénéfice de ce rappel, qui est simple à pratiquer et qui emporte à la fois de nombreuses récompenses et apporte un véritable réconfort à celui qui le pratique.
Cela dit, il est utile de rappeler qu’il ne faut pas attendre d’être malade ou dans l’épreuve pour s’adresser à Dieu par l’invocation. A ce propos, Abû Hurayra nous a rapporté ces propos de l’Envoyé de Dieu : « Celui qui désire que son invocation soit exaucée par Dieu au moment de ses épreuves devra multiplier ses invocations au moment de l’aisance ».