Il est recommandé au musulman de rendre visite à ceux qui sont dans la peine, aussi bien lorsqu’ils sont malades que lorsqu’ils sont éprouvés par la perde d’une être qui leur était cher.
« Entraidez-vous dans l’accomplissement de bonnes œuvres et de la piété… »
Précisément, lorsque des parents, des voisins, des frères et sœurs en islam sont atteints par la perte d’un être cher, il faut les soulager et les consoler du mieux qu’il nous est possible.
Par exemple, l’islam suggère que ce soit précisément leurs amis, leurs voisins qui leurs préparent le repas, afin de les décharger des préoccupation matérielles dans ces moments douloureux. En effet, le Prophète a recommandé lorsque l’un des compagnons fut éprouvé : " Préparez un repas pour la famille de Ja،far, car ils ont d’autres préoccupations ".
Non seulement il est recommandé de leur apporter une aide matérielle, une présence, mais encore faut-il leur dire des paroles de consolation, afin de les réconforter, en leur rappelant que la mort est une échéance inéluctable pour chacun de nous, selon le terme que Dieu à Lui-même fixé.
La visite à la famille du défunt incombe aussi bien aux hommes qu’aux femmes, quelques soit le défunt, homme ou femme. Ainsi, les femmes doivent également présenter leurs condoléances et se rendre auprès de ceux qui ont été éprouvés afin de leur apporter leur soutien et des paroles de consolation.
Il n’existe pas de formule rituelle particulièrement pour exprimer ses condoléances aux proches du défunt. On peut proposer, comme base, quelques versets du coran. En particulier, il est souhaitable de rappeler que : « Nous appartenons à Dieu et c’est vers Lui que nous devons faire retour ».
Si l’on sait quelque chose de bien au sujet des œuvres du défunt de son vivant, il est recommandé de le rappeler à ses proches afin qu’ils se réconfortent dans l’idée que celui-ci sera agrée par Dieu, si Dieu le veut.
On peut encore ajouter une formule telle que : Dieu t’accorde le réconfort, une magnifique rétribution et qu’il pardonne à celui qui a été rappelé.
« Je te présente mes condoléances
Non par certitude de m’éterniser
Mais tels sont les usages en religion :
Car ni celui qui les reçoit, ni celui qui les présente
Ne survivront au défunt, quand bien même
Ils auraient encore un moment à vivre ».
Il n’existe en islam aucune commémoration, ni date anniversaire pour les morts. Cependant, certaines coutumes existent consistant à se réunir le 7e ou le 40e jours après le décès, pour notamment réciter du coran, pleurer le défunt et le plus souvent faire un repas.
Le Prophète ne fit jamais rien de pareil pour aucun membre de sa famille, parmi ceux qui sont morts de son vivant, et cela n’eut pas lieu non plus lorsqu’il fut lui-même rappelé à Dieu.
Toutefois, il est permis de convier des gens et leur offrir un repas à titre d’aumône faite au nom de ses défunts. Cela résulte du hadith que nous avons déjà cité dans cet ouvrage au terme duquel on nous rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui désire faire une aumône, qu’il fasse au nom de ses 2 parents. Ils en auront la récompense et lui également, sans que cela ne diminue en rien la leur ».
Dieu est le plus Savant. J’implore le Seigneur de ne pas tenir rigueur de mes erreurs, de mes émissions et de mes insuffisances.
« Pardonne-nous Seigneur ! C’est toi que tout doit faire retour ».