L’islam ne reconnaît pas l’incinération. Le musulman doit être lavé, enveloppé de son linceul et mis en terre, ainsi qu’il vient d’être dit, même si son corps n’est pas entier.
En ce qui concerne les funérailles des non-musulmans :
Nombre de musulmans, dont les familles ne sont pas musulmanes, se posent la question de savoir ce qu’il convient de faire lors du décès d’un membre de leur famille.
Ce sont ces circonstances au cours desquelles les musulmans ont l’occasion, par leur comportements respectueux et résignés, par leurs bonnes paroles, d’apporter une consolation, un réconfort et même un exemple à ceux de leurs proches qui subissent une épreuves difficile, d’autant plus qu’ils n’ont pas forcément la même approche de la mort que les musulmans.
L’islam incite les musulmans à avoir les meilleurs comportement à l’égard des membres de leur famille, en les respectant et en les soutenant, qu’ils soient ou non musulman, sauf si ceux-ci leurs commandent de désobéir à Dieu.
Il est donc parfaitement évident que le devoir du musulman et de la musulmane est d’assister leurs proches lors de leurs épreuves, de les soutenir dans leurs moments douloureux et de leur apporter une consolation. C’est d’ailleurs une opportunité de leur faire connaître et respecter l’islam en leur permettant de le découvrir sous un angle qui ne leur est pas habituel. Dans certains cas, cela peut-être en outre une occasion de rapprochement dans les familles entre musulmans et non-musulmans.
" On sait qu’Asmâ a rapporté que sa propre mère, demeurée polythéiste, était venue pour la visiter et qu’avant de la laisser entrer et d’accepter ses cadeaux elle demanda au Prophète si elle pouvait la recevoir. L’Envoyé de Dieu lui a dit : « Oui, reçois ta mère ! "