« Vous sont interdits : la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, sur ce quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle q’une bête féroce a dévorée, sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte… »
Il va de soi que cela concerne également les produits dérivés. Ainsi, lorsqu’on dit chair de porc, cela sous-entend tout ce qui provient du porc ; il est évident par exemple que la graisse de porc est aussi interdite ! Et il en va de même de la graisse provenant d’un autre animal que le porc qui n’aurait pas été égorgé rituellement.
Cependant, l’islam dans sa grande tolérance permet exceptionnellement au musulman qui ne peut se procurer un produit licite pour se nourrir, et s’il se trouve dans le cas de grande nécessité ou sous la contrainte de déroger à cette interdiction relative à la nourriture de façon exceptionnelle, sans encourir de blâme pour cela.
Et encore faut-il préciser que, m^me dans le cas de contrainte, le musulman ne doit en consommer que la quantité indispensable à assurer sa subsistance du moment et qu’il ne doit pas le faire avec délectation et y prendre du plaisir.