Parler de la mort nous oblige à évoquer, très brièvement l’euthanasie, c’est à dire la mort programmée, administrée « médicalement ». L’islam ne permet pas l’euthanasie active. Même si un malade la demandait, aucun médecin musulman ne peut pratiquer cet acte.
De même, il n’est pas permis au musulman de demander aux médecins de mettre un terme à sa vie, même pour abréger ses souffrances. Il suffit de se rapporter à ce qui précède et au chapitre de suicide.
Cependant, le musulman peut solliciter, auprès des médecins, que ses souffrances soient allégées par l’administration de médicaments plus forts, tout en sachant que certains de ces médicaments peuvent éventuellement avoir une action incidente sur l’échéance de la vie. Mais cette incidence n’est pas certaine ; c’est Dieu qui en est le Maître, de telle sorte que la mort du patient ne survient qu’au terme qui lui a été fixé initialement par Son Créateur !
Le terme de chaque vie humaine appartient à Dieu seul et il n,’est pas permis à quiconque d’en disposer.