« Toute âme doit goûter à la mort. Quiconque échappera à l’enfer et entrera au Paradis aura la facilité. En vérité, la vie d’ici-bas n’est faite que de plaisir éphémères ».
« Quand leur terme vient, ils ne peuvent ni le retarder d’une heure, ni l’avancer ».
« Dieu n’accorde jamais de délai à une âme dont le terme est expiré ».
« Et c’est nous (Dieu) qui donnons la vie et qui donnons la mort ».
Ainsi donc, lorsque la mort se rapproche de l’être humain, que la vie va quitter son corps, c’està-à-dire, au moment ou l’agonisant rend le dernier soupir, on doit cesser la récitation du coran. Cependant, il convient encore de faire des invocations en sa faveur, afin que Dieu lui fasse miséricorde et lui accorde un meilleur séjour dans l’Au-delà.
Puis, il est souhaitable de procéder, sur sa dépouille, à certains gesters, dans la dignité et le plus grand respect et sans luis occasionner ni blessure, ni aucune souffrance, à savoir :
- Lui fermer les yeux,
- Maintenir la mâchoire fermée au moyen d’un linge plié en épaisseur placé sous le menton.
- Poser un objet convenable sur le ventre du défunt pour l’empêcher d’enfler,
- Si possible, « assouplir » les articulations du mort pour éviter le raidissement des membres, en repliant ceux-ci doucement, toujours avec le respect dû à une créature de Dieu. Cela a pour but de faciliter la toilette à laquelle il sera procédé aussi rapidement que possible,
- Déshabiller le mort et le couvrir entièrement d’un drap, ou au moins, ses parties intimes,
- Organiser ses obsèques le plus rapidement possible.
Dans ce but, il y a lieu d’informer les gens de sa mort (sa famille, ses amis, etc…) dès que possible, afin de permettre à ceux-ci de se rendre à ses obsèques et multiplier les invocations en sa faveur. Cette annonce doit se faire dans la dignité, sans cris ni lamentions.
Nous verrons, en particulier au chapitre de la prière, qu’il est recommandé que de nombreuses personnes prient sur le défunt… encore faut-il les prévenir !
Le Prophète rendit visite à Tahla et dit à ses proches : « Je crois que l’agonie de Tahla vient de commencer. Prévenez-moi de son décès et hâtez-vous de faire sa toilette car il n’est pas convenable de retenir parmi les siens la dépouille d’un musulman ».
Dans le même temps, il faut s’occuper de régler sans délai, toutes les dettes connues du défunt, dans la mesure du possible.
Abû Hurayra a rapporté que l’Envoyé de Dieu a dit : « L’âme du croyant est retenue prisonnière tant que ses dettes n’ont pas été réglées ».
Nous avons dit qu’il est recommandé de fermer les yeux du défunt. Ceci résulte de ce que le Prophète a dit : « Quand l’âme quitte son corps, le moubond le suit du regard ».