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LA MALADIE ET LA MORT EN ISLAM
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POEMES
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L'etat du monde terrestre à l'arrivée de l'heure et après

Lorsque Dieu – qu’il soit exalté – veut qu’intervienne l’Heure du jugement, avant le souffle dans la Trompette, alors que les montagnes s’envolent en éclats et se déplacent comme des nuages, les océans se mêlent entre eux, le soleil se contracte et devient comme une petite boule noire, les murs se réchauffent et deviennent comparables au monde de l’air, les divers mondes s’interpénètrent, les étoiles se dispersent telles les perles d’un collier dont on a brisé le fil, le ciel devient semblable à l’essence de rose et tourne comme une meule, la terre est soumise à un terrible séisme, tantôt elle se contracte, tantôt elle se déploie comme la peau tannée, jusqu’à ce que Dieu ordonne d’arracher les sphères célestes. Il ne reste plus alors sur les sept terres, dans les sept cieux et sous le Trône aucun être vivant dont l’âme soit préservée, même s’il s’agit d’êtres subtils (Malakout), car pour eux aussi leur esprit les quitte. La terre est vidée de tout ce qui la peuple et le ciel de ses diverses sortes d’habitants.

 

Dieu – que Sa majesté soit exaltée – se manifeste alors à l’univers. Il saisit les sept cieux dans sa main droite et les sept terres dans sa main gauche. Puis Dieu – qu’Il soit exalté et magnifié – dit ceci : « O monde terrestre ! O monde vil ! Où sont tes seigneurs ? Où sont tes fidèles ? Tu les as séduits par tes attraits, tu les a distraits de leur vie future par ton éclat ! » Ensuite Il s’adresse les éloges qu’Il veut et se glorifie de Son existence éternelle, de Sa gloire éternelle, de Son royaume impérissable, de Sa puissance foudroyante et de Sa sagesse éblouissante. Puis Dieu – qu’Il soit exalté – dit : « … A qui appartient aujourd’hui la Royauté ? » ; Mais personne ne Lui répond, alors Il répond Lui-même et dit : « A dieu, l’Unique, le Tout-Puissant ». Puis Il accomplit un geste encore plus grandiose que le précédent : Il place les cieux sur l’in de Ses doigts et les terres sur un autre. Il les soulève puis Il – qu’Il soit glorifié – dit : « Je suis le Roi à qui on doit rendre les comptes. Où sont les adorateurs des idoles, ceux qui ont servi d’autres dieux que Moi, ceux qui M’ont adjoint des associés tout en se nourrissant de Mes dons ? Où sont ceux qui ont puisé dans Mes bienfaits et Mes faveurs la force de Me désobéir ? Où sont les dictateurs ? Où sont ceux qui se rengorgeaient d’orgueil et de fierté ? A qui appartient aujourd’hui la Royauté ? ». Il demeure ainsi – qu’Il soit glorifié et magnifié – aussi longtemps qu’Il le veut. Du Trône jusqu’au lieu de cette scène, il n’y a pas un souffle vital qui ne se rende compte de ce qu’il se passe. Car Dieu a frappé de surdité jusqu’aux Houris et aux enfants du Paradis. Ensuite Dieu – qu’Il soit glorifié et exalté – dévoile un puits dans l’Enfer (Sakar), d’où se dégage une immense flamme qui embrase les quatorze océans comme s’il s’agissait de laine cardée. Cette flamme fait disparaître jusqu’à la dernière goutte de mer et rend les terres entièrement noires et les cieux semblables à de l’huile bouillante et à de l’airain fondu ? Mais lorsque cette flamme s’aprrête à se lancer dans le ciel, Dieu réprime d’un seul coup le Feu qui s’apaise alors et ne se relève plus.


Puis dieu – qu’Il soit glorifié et exalté – ouvre l’un des trésors du Trône qui renferme l’océan de la vie, la terre en est arrosée et voici cette pluie semblable à la semence humaine qui rencontre une terre aride, morte et épuisée. Cette pluie la régénère et la ranime. Elle ne cesse de tomber sur la terre jusqu’à  ce qu’elle la recouvre totalement et qu’elle monte de quarante coudées au-dessus du sol. Alors les corps commencent à croître à partir du coccyx. En effet, il est rapporté dans les Hadith suivant : « L’homme commence à croître à partir de leur coccyx et c’est à partir de cet os qu’il régénère ». Dans une autre version il est dit : « La décomposition touche l’intégralité de l’homme à l’exception du coccyx d’où il commence à croître et d’où il régénère ». Il s’agit d’un os de la taille d’un pois, qui ne renferme point de moelle. C’est à partir de cet os que les corps se remettent à croître dans les tombes, tels des plantes, jusqu’à ce qu’ils se mêlent entre eux. On a ainsi la tête d’un homme qui se trouve sur l’épaule d’un autre, le bras de l’un sur le côté de l’autre, le bras de l’un sur le côté de l’autre, etc…, tant les gens sont nombreux. Tel est le sens de la Parole de Dieu – qu’Il soit magnifié et exalté : « Nous savons combien d’hommes la terre a engloutis. Et nous avons auprès de Nous un Livre (de compte) bien conservé (sourate Qaf, Verset 4) ».

 

Quant la croissance touche à son terme, de telle sorte que le jeune garçon, le vieillard un vieillard, l’adulte un adulte, le jeune homme un jeune homme et l’adolescent un adolescent, dieu, le Majestueux – que Sa majesté soit exaltée – ordonne à un vent contenant un feu doux de souffler de dessous le Trône. Ce vent dévoile ainsi la terre qui apparaît comme une surface où il n’y a ni courbure ni déformation ni élévation et où les montagnes sont réduites à l’état de poussière. C’est ce qui est rendu par l’expression coranique : Kathiban mahilan.

 

Ensuite Dieu – qu’Il soit glorifié et exalté – redonne la vie à l’Ange Israfil, et celui-ci souffle dans la Trompette en se tenant debout sur le rocher de Jérusalem. Cette Trompette est une corne de lumière, dotée de quatorze cercles comportant chacun autan de trous que la Création compte d’esprits. Les esprits de toutes les créatures sortent alors dans un bruit semblable au bourdonnement des abeilles et remplissent l’espace entre l’Orient et l’Occident. Ensuite, chaque âme réintègre son corps. Gloire à celui qui leur en donne l’inspiration ! Même les bêtes sauvages, les oiseaux et toute autre créature dotée du souffle vital sont du nombre. Et voilà que tous se conforment aux paroles suivantes de Dieu – qu’Il soit exalté : « … Alors on souffle une seconde fois dans la Trompette et ils sont tous là, debout dans l’attente », « Il n’y aura qu’un son unique et ils seront dans l’attente ». Ce son unique n’est autre que le cri menaçant, comme l’indique la Parole suivante de Dieu – qu’Il soit exalté : « Il n’y aura qu’un cri menaçant et ils apparaîtront tous sur la Sahira ». Or la Sahira désigne ici la terre entièrement plane. En effet, au moment de leur résurrection, toutes les créatures ouvrent les yeux sur des montagnes réduites en poussière, des océans vidés, une terre sans incurvation (‘Iwaj) ni élévation (Amat). Il faut savoir que le vocable Amat désigne tout ce qui s’élève comme par exemple une colline et que le mot ‘Iwaj désigne tout terrain en dépression comme par exemple une cavité ou une vallée. Ainsi, la terre est devenue entièrement plane comme un plateau nivelé. Or ces hommes ressuscités s’étonnent en voyant la Sahira. Chacun d’eux s’assoit sur sa tombe, absorbé dans la réflexion et la méditation, comme nous l’attente, le corps nu, l’esprit stupéfait et absorbé dans la réflexion et la méditation, comme nous l’explique la parole du Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – dans le hadith authentique suivant : « Au jour de la Résurrection, les hommes se rassembleront le corps nu et sans circoncision, sauf ceux qui sont morts en vrais croyants, loin de leur pays natal et qui n’ont pas été ensevelis dans leur linceul. Ceux-ci ressusciteront parés de vêtements provenant du Paradis ». Il en va de même pour les hommes tombés en martyr qui seront eux aussi revêtus d’habits provenant du Paradis. C’est le cas également des gens de la Communauté de Mohammad – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – qui sont scrupuleusement conformés à la Sounna, sans en rien négliger, ne serait-ce qu’un petit détail. En effet, l’Envoyé de Dieu – que Dieu lui accorde Grâce et Pais – a dit : « renforcez bien les linceuls de vos morts, car les gens de ma Communauté seront rassemblés pour le Jugement dernier dans leur linceul, tandis que les gens des autres communautés se présenteront nus ». Ce Hadith est rapporté par Abou Soufyan sous une forme de transmission dite Mousnad.


Le Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – a dit : « Le mort sera revêtu de ses vêtement quand il comparaîtra pour le Jugement ». On raconte également qu’entrant en agonie, un homme dit à ses proches : « Revêtez-moi de tel et tel vêtements », mais ils ne voulurent point respecter ses dernières volontés, et il mourut en ne portant que sa tunique intérieure. Quelques jours après sa mort, il apparut en songe, l’air triste. Comme on lui demanda : « Comment te portes-tu ? », il refusa de répondre à son interlocuteur et se contenta de dire : « Vous m’avez privé de mes vêtements, et c’est par votre faute que je devrai me présenter au Jugement dernier avec cette simple tunique pour tout vêtement ».

 

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