Les regards se croisent et les mots s’échangent,
Un jour qui s’éloigne sans que rien ne change ;
N’entends-tu pas la plainte de la plaignante,
Ses blessures ne sont t-elles pas convaincantes ;
Jusqu’à quand mon frère restera-tu insouciant à sa douleur,
Ne vois-tu pas que son cœur est frappé de pleurs ;
Elle tend ses mains pour supplier celui qui répond aux plantes,
Elle espérait de sa communauté une solution contre ses craintes ;
Elle se retrouve seule, isolée, humilié, insultée,
Sans que cela ne fasse vaciller ta soi-disant piété ;
Tu ne seras véritablement un croyant plein de foi,
Que lorsque tu aimerais ton semblable autant que toi ;
N’oublie pas, non n’oublie pas que tu as le devoir de soutenir,
De préférer les larmes des invocations aux excès de rire ;
Souviens-toi en, O membre de la communauté du Prophète,
Ta sœur à l’âme en sang et toi tu ne penses qu’à faire la fête ;
Sans doute si tu avais le sens des responsabilités,
Tu te rappellerais qu’il y aura bientôt le jour dernier ;
Ce jour où il faudra se présenter face à celle que tu devais aider,
Dès à présent, songes-y, mets en pratique le mot « fraternité » ;
Lorsque le poids des épreuves se fait remarquer par ses insistances,
Ne doutes jamais soit forte et fermes en toutes circonstances ;
Demandez-moi, je vous exaucerais, nous rappellent Allah dans le coran,
Mets tout en œuvre pour faire partie du nombre des adorants :
Si jamais le diable reprend le dessus en appuyant sur le nerf de ta fragilité,
Rappelles-toi ce verset du coran, et se dissipera alors ton état de fébrilité.