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LA MALADIE ET LA MORT EN ISLAM
LES 5 PILLIERS DE L'ISLAM
POEMES
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Les etats des envoyés au Jour de la Rétribution

Ensuite vient l’Appel de la part de Dieu : « Où est la Table gardée ? ». On l’apporte et on s’aperçoit qu’elle est très agitée. Dieu l’interpelle en ces termes : « Où se trouve ce que J’ai transcris sur toi comme textes de la Thora, de l’Evangile et du Coran ? » Elle répond : « L’Esprit fidèle me les a enlevés ». On ramène alors Gabriel qui tremble des pieds à la tête et Dieu l’interpelle ainsi : « O Gabriel ! Cette Table prétend que tu l’as vidée de Ma parole et de Ma révélation ? Est-elle dans le vrai ? » Gabriel répond : « Oui, ô Seigneur ! » Dieu lui dit : « Qu’en as-tu fait ? » Il répond : « J’ai fait parvenir la Thora à Moïse, les Psaumes à David, l’Evangile à Jésus et le Coran à Mohammad – que Dieu lui accorde grâce et Paix. A chaque envoyé j’ai transmis son Message et j’ai remis les Feuillets à tous ceux qui devaient en recevoir ».

 

L’Appel retentit alors : « O Noé ! », et on l’amène frémissant et tremblant de tous ses membres. Dieu lui dit « O Noé ! Gabriel prétend que tu es l’un des envoyés ? » Noé répond : « Il dit vrai ». Dieu lui dit : « Comment t’es-tu comporté à l’égard de ton peuple ? » Il répond : « J’ai appelé mon peuple jour et nuit, mais mes appels n’ont réussi qu’à le faire fuir encore ». L’appel retentit alors : « O Peuple de Noé ! », et on les amène tomant un seul groupe. On leur dit : « Voici votre frère Noé. Il prétend qu’il vous a fait parvenir le Message ! » Ils répondent tous : « O Seigneur ! Il ment. Jamais il ne nous a rien transmis », et ils nient avoir reçu le message. Dieu dit alors : « O Noé ! As-tu une preuve contre eux ? » Noé répond : « Oui, ô Seigneur ! Ma preuve contre c’est Mohammad et sa Communauté ». On amène le Prophète, et Dieu – qu’Il soit exalté et glorifié – lui dit : « O Mohammad ! Voici Noé qui invoque ton témoignage en sa faveur ». Le Prophète témoigne en sa faveur. Le Prophète témoigne que Noé a effectivement transmis le Message et il récite jusqu’à la fin les versets sur Noé : « Et nous avons envoyé Noé… ». Puis Dieu, le Majestueux, dit : « La justice doit s’exercer contre vous et la parole du châtiment s’impose à vous comme elle s’est imposée aux mécréants ». Et on ordonne de les jeter tous ensemble en Enfer sans peser leurs œuvres ni faire le compte de leurs actions.

 

Puis l’Appel retentit : « Où sont les Aad ? » Et ceux-ci agissent envers leur Prophète Houd comme le peuple de Noé envers ce dernier. Avec l’élite de sa Communauté, le Prophète Mohammad – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – témoigne contre eux et récite les versets coraniques à ce sujet : « Les Aad ont traité les envoyés de menteurs… » Jusqu’à la fin du récit. Et on ordonne de les jeter en Enfer.

 

Ensuite retentit l’Appel : « O Salih ! O Thamoud ! » On les amène et lorsque ces derniers nient comme les peuples précédents, le Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – témoigne contre eux et récite le passage suivant : « Les Thamoud ont traité les envoyés de menteurs… » Jusqu’à la fin du récit. On les traite comme les précédents.

 

Ainsi, les différents peuples ne cessent de comparaître des uns après les autres. Il s’agit des peuples que le Coran a mentionné soit expressément, soit en y faisant allusion comme dans les passages suivants : « … et entre eux beaucoup de générations », « Ensuite Nous envoyâmes successivement Nos Envoyés ; chaque fois qu’un envoyé se présentait devant son peuple, on le trait de menteur », Quant à ceux qui vinrent après eux, personne ne les connaît sauf Dieu ; des envoyés vinrent vers eux avec des signes évidents ». Ceci constitue un avertissement concernant ces générations de peuples tyranniques comme les peuples de leurs semblables, jusqu’à ce que l’Appel touche les gens de Rass, de Toubba’ et le peuple d’Ibrahim.

 

Pendant tout ce temps aucune balance n’est dressée pour peser leurs œuvres et aucun compte n’est établi pour recenser leurs actes. Ils sont soustraits à leur Seigneur et c’est l’interprète qui leur adresse la parole, car Dieu ne saurait punir ceux qu’Il a regardés avec lesquels Il a parlé.

 

Ensuite on appelle Moïse et on l’amène tout tremblant comme une feuille au milieu d’un orage. Dieu l’interpelle en ces termes : « O Moïse ! Gabriel prétend que tu as transmis le Message de la Thora. Peux-tu attester la véracité de ce qu’il rapporte ». Moïse répond : « Oui ». Dieu lui dit alors : « Regagne ta chaire et récite ce qui t’a été révélé ».


Moïse remonte dans sa chaire et se met à réciter. Tous ceux qui sont rassemblés sur la scène du Jugement l’écoutent attentivement. Il donne de la Thora une récitation si douce et si tendre, comme au premier jour de sa récitation, si bien que les rabbins s’imaginent ne jamais l’avoir connue auparavant.

 

Puis retentit l’Appel : « O David ! » et on l’amène tout tremblant comme une feuille au milieu d’un orage. Dieu – qu’Il soit exalté – lui dit : « O David ! Gabriel prétend qu’il ta transmis les Psaumes (al-Zabour). Peux-tu attester la véracité de ce qu’il rapporte ? » David dit : « Oui, ô Seigneur ! » Dieu lui dit : « Regagne ta chaire et récite ce qui t’a été révélé ». David remonte sur sa chaire et se met à réciter, lui qui a la plus belle voix. D’ailleurs, il est dit dans un hadith authentique que David est le chef des musiciens du Paradis. Quand celui qui a été tué devant l’Arche de l’alliance entend la voix de David, il surgit du milieu de la foule rassemblée et traverse les rangs des hommes jusqu’à ce qu’il arrive devant David. Il s’agrippe à lui et lui dit : « Pourquoi les enseignements des Psaumes ne t’ont-ils pas dissuadé de me faire du mal ? » Ces paroles font David qui garde le silence et reste confus, et toute la foule rassemblée sur la place du Jugement frémit en voyant ce qui arrive à David – que la Paix soit sur lui. Cet homme s’agrippe donc à David et l’entraîne devant Dieu. On laisse retomber alors les voiles sur eux, et l’homme en question dit : « O Seigneur ! Rends-moi justice contre David. Il a voulu sciemment me faire punir en m’envoyant au combat, et il a épousé ma femme, quoiqu’il eut déjà quatre-vingt-dix-neuf autres femmes ». Dieu, le Majestueux, se retourne vers David et lui dit : « Est-il dans le vrai ? », « Oui, ô Seigneur », répond-il en baissant les yeux, tellement il est rempli de honte mêlée de crainte à la pensée du châtiment qui le frappera et d’espoir dans les promesse de pardon que Dieu lui a faites. David baissait la tête dans la crainte et de la relevait dans les moments d’espoir et d’espérance. Ensuite Dieu – qu’Il soit exalté – dit au compagnon de David : « Pour te dédommager Je te donne tant et tant de palais et d’enfants ; n’en es-tu pas satisfait ? » L’homme répond : « Oui, Seigneur ! J’en suis satisfait ». Puis Dieu dit à David : « Va, Je te pardonne ». Car Dieu – qu’Il soit glorifié et exalté – agit ainsi avec ceux qui L’honorent. Il les fait bénéficier de Ses largesses et de Son grand pardon. Ensuite Dieu dit à David : « Retourne sur ta chaire et achève la récitation des Psaumes ». Et David s’applique à le faire. Puis on ordonne de scinder les enfants d’Israël en deux groupes distincts : l’un va avec les croyants et l’autre avec les impies.

 

L’Appel retenti ensuite : « Où est Jésus, fils de Marie ? » On l’amène et Dieu l’interpelle ainsi : « Est-ce toi qui as dit aux hommes : Adoptez-moi, moi et ma mère, comme deux divinités à la place de Dieu ? » Alors Jésus adresse à Dieu autant de louanges qu’Il le voudra et Lui fait autant d’éloges, puis il se retourne contre son âme pour la critiquer et la blâmer et dit : « Gloire à Toi ! Il ne me sied pas de dire ce que je n’ai pas le droit de dire. Si je l’avais dit, Tu le saurais, car Tu sais ce qui est en moi, tandis que moi je ne sais pas ce qui est en Toi. Car c’est Toi qui connaît les secrets ». Dieu – qu’Il soit exalté – sourit et dit : « Voici le Jour où la probité profite aux hommes véridiques », tu as dit vrai, ô Jésus ! Va, retourne à ta chaire et récite l’Evangile que Gabriel ta transmis. Jésus dit : « Oui », puis il se met à réciter. Toutes les têtes se tournent vers lui, à cause de la beauté de sa psalmodie et de sa déclamation. Car Jésus est le plus habile des hommes à connaître les règles de la récitation de l’Evangile. Il en donne une récitation si douce et si tendre que les prêtres eux-mêmes s’imaginent n’en avoir jamais su un seul verset auparavant. Puis la foule des chrétiens se scinde en deux groupes : les impies avec les autres impies et les croyants avec les autres croyants.

 

Puis retentit l’Appel : « Où est Mohammad ? » et on l’amène – que Dieu lui accorde Grâce et Paix. Dieu lui dit : « O Mohammad ! Voici Gabriel qui prétend t’avoir transmis le Coran ». Il répond : « Oui, ô Seigneur ! » On lui dit : « Regagne ta chaire et récite ». Il en donne une récitation si douce, si tendre et si agréable à entendre que les gens pieux s’en réjouissent. Leur visage est souriant et épanoui, tandis que le visage des impies est assombri.

 

Il faut dire que cette interpellation des envoyés et de leurs peuples est attestée par la Parole de Dieu – qu’Il soit exalté : « Nous interrogerons ceux qui ont reçu des envoyés ainsi que les envoyés eux-mêmes ». Mais on a dit également qu’elle est attestée par cette autre parole divine : « Le jour où Dieu rassemblera les envoyés, Il leur dira : Quelle réponse avez-vous reçue ? Il répondront : Nous n’avons pas de science, c’est Toi qui connaît les secrets ».


Il y a deux façons d’interpréter ce passage. Pour les uns, les envoyés ont réellement oublié la réponse qu’ils ont reçue, à cause de l’horreur du Jugement dernier ; pour d’autres, ils répondent ainsi seulement pour rendre hommage à Dieu, comme l’avait fait le Messie en disant : « Si je l’avais dit, Tu le saurais, car Tu sais ce qui est en moi, tandis que je ne sais pas ce qui est en Toi. Car c’est Toi qui connaît les secrets ». Il reste que la première de ces interprétations est plus solide, car les envoyés rivalisent de mérite les uns par rapport aux autres. Ainsi, le Messie – que la Paix soit sur lui – est l’un des plus illustres envoyés, car il est l’Esprit et le Verbe de Dieu.

 

Quand le Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – récite le Coran, les gens de sa Communauté s’imaginent ne l’avoir jamais entendu. On raconte qu’un homme a dit un jour à al-Asma’i : « Tu prétends que tu es l’homme qui connaît le mieux le Livre de Dieu – qu’Il soit exalté – par cœur ? », « O mon neveu ! répondit-il, le jour où je l’entendrai de la bouche du Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – il me semblera ne l’avoir encore jamais entendu ».

 


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