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LES 5 PILLIERS DE L'ISLAM
POEMES
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A propos des pleureuses

Toutefois, il est permis à celui qui est atteint par une épreuve de verser des larmes de tristesse, à conditions que celle-ci ne soit pas accompagnée de cris et gesticulation d’aucune sorte. En effet, il nous a été rapporté plusieurs enseignements à cet égard.

 

Nous avons souligné à plusieurs reprises combien le musulman se voit recommander la patience, le courage et la résignation dans toutes les épreuves qu’il rencontre tout au long de son existence terrestre.

 

Certainement c’est lorsqu’il voit mourir l’un de ceux qui lui sont chers que sa souffrance est la plus difficile à contenir. C’est pourquoi dans les enseignements qui nous sont parvenus, l’islam nous exhorte à faire preuve de force de caractère. Mais, si les larmes lui viennent aux yeux, le musulman ne doit proférer aucune parole ni faire aucun geste de protestation contre Dieu. Dieu est grand et sait ce que recèlent les cœurs.

 

« Certes, nous vous éprouverons en vous exposant de temps à autre à la peur et à la faim, en vous faisant en durer quelques pertes dans vos biens, dans vos personnes et dans vos récoltes. Mais tu peux (Ô Prophète) annoncer une heureuse issue à ceux qui souffrent avec patience et à ceux qui, lorsqu’un malheur les atteint, disent : « Nous sommes à Dieu et c’est à lui que nous ferons retour ».

 

Abû Hurayra a rapporté que le Prophète a dit que Dieu a promis : « Tout adorateur croyant qui aura été résigné lorsque j’aurai fait mourir l’un de ceux qu’il affectionnait le plus en ce monde, ne trouvera chez moi une autre récompense que le Paradis ».

 

On sait que les femmes se réunissaient afin que le Prophète leur enseigne une partie de ce que Dieu lui révélait. Un jour, il leur dit : ‘Si l’une de vous vient à perdre 3 enfants, ils seront pour elle une protection contre le feu » Et 2 ? demanda l’une d’elles ? 2 également ! répondit l’Envoyé de Dieu.

 

On nous rapporte qu’à la mort de Hârith, son père découvrit son visage et lui dit : " Que Dieu te fasse miséricorde, ô mon fils. Je me suis réjoui le jour de ta naissance et la joie ne m’a pas quitté la vie durant. Mais il n’est pas une heure où tu m’as causé plus de joie que celle-ci, par Dieu, tu m’as cessé d’appeler ton père au Paradis".

 

Ces paroles nous laissent entendre que ce fils avait été respectueux de ses devoirs à l’égard de ses parents et leur avait fait du bien, comme cela est ordonné par Dieu.

 

Tant dans le coran que dans la sunna, la mort est souvent évoquée, ce qui ne doit pas nous étonner puisque tout être vivant est destiné à mourir et qu’il doit s’y préparer. Certes, la mort inquiète les hommes en général et les croyants n’échappent pas aux questions angoissantes à propos de leur devenir après la mort ! Grâce à Dieu, l’islam apporte bien des réponses afin de les éclairer et les assurer, tout en leur montrant le chemin à suivre pour atteindre la félicité.

 

Nous avons déjà évoqué la présence des anges. L’islam évoque leur présence auprès des croyants dans les différentes étapes de leur vie terrestre : lorsqu’ils sont en prière, lorsqu’ils recherchent le savoir par exemple, et plus particulièrement lorsque le moment de leur mort se rapproche. Par exemple, le coran nous informe : " Dieu vous envoie des anges gardiens, et, quand l’heure de l’un de vous a sonné, ses émissaires viennent recueillir son âme, sans jamais manquer à leur tâche ".

 

On rapporte que les anges entourent le croyant lors de son agonie et sont susceptibles de lui apporter la bonne nouvelle de son agrément par Dieu et de son entrée au Paradis. Comme nous l’avons dit précédemment, c’est ce qui explique que parfois, on voit le visage douloureusement crispé de l’agonisant se détendre et même sourire à l’annonce qui vient de lui être faite.

 

Après la survenue de la mort, il est encore des recommandations qu’il est méritoire de suivre. Par exemple :

 

Âïsha a rapporté ces paroles de l’Envoyé de Dieu : « N’insultez jamais les morts, car ils sont là où leurs œuvres devaient les amener ».

 

Anas Ibn Mâlik a rapporté ces paroles de l’Envoyé de Dieu : « 3 choses accompagnent le mort : 2 font retour après lui, 1 seule reste avec lui. Ce qui l’accompagne c’est sa famille, sa fortune et ses œuvres, ce qui fait retour c’est sa famille et sa fortune, ce qui reste avec lui ce sont ses œuvres ».

 

Nous avons évoqué au début de ce chapitre, l’obligation de payer les dettes du défunt le plus rapidement possible. Outre les dettes financières, et la restitution des dépôts qu’il aurait pu recevoir, il existe des dettes que le croyant peut devoir : il s’agit ici de certaines obligations religieuses ou de vœux que le défunt n’a pas eu le temps de réaliser.

 

Concernant les dettes religieuses, il peut s’agir de jours de jeûne ou de l’accomplissement du pèlerinage par exemple.

 

A ce propos, ،Âïsha a rapporté que le Prophète a dit : « Le proche d’un défunt peut jeûner pour celui qui meurt en étant redevable de jours de jeûne ».

 

Outre le paiement des dettes et la réalisation des vœux restés en suspens au moment de la mort du musulman, ses proches peuvent faire des aumônes en son nom.

 

On nous rapporte que le Prophète a dit : « Celui qui désire faire aumône, qu’il fasse au nom de ses 2 parents. Ils en auront la récompense et lui également, sans que cela ne diminue en rien la leur ».

 

Enfin, après la mort, on peut encore prier pour les défunts, ainsi qu’il résulte des enseignements de l’Envoyé de Dieu.


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